Si le titre choisi utilise le terme « doctrine », c’est dans son acception la plus large et la plus positive[1]. À savoir, au sens des conceptions majeures (parfois des paradigmes) mobilisées au service de l’EAC, dans et hors l’École. 

En de nombreux points, les fiches tentent d’être en surplomb de différents ordres éducatifs, dans le temps et le hors temps scolaire : des enseignements, principalement artistiques, l’ensemble des modalités de l’EAC, l’éducation informelle, tous ordres que cette politique aspire à associer et articuler. Ce qui ne va de soi.


[1] CNRTL : A.− Ensemble de principes, d’énoncés, érigés ou non en système, traduisant une certaine conception de l’univers, de l’existence humaine, de la société, etc., et s’accompagnant volontiers, pour le domaine envisagé, de la formulation de modèles de pensée, de règles de conduite.

FICHE 1PREMIÈRE REVUE SÉLECTIVE : QUELQUES ANCRAGES EN DROITS DE L’EAC

Sur tous les aspects approchés dans le préambule, il importerait peut-être d’être attentif à trois signaux[1] et/ou principes[2]de cette politique publique : la DÉMOCRATISATION artistique et culturelle de la société, l’ÉDUCABILITÉ de la sensibilité des personnes, la PLURALITÉ des domaines d’expression et des formes éducatives. Ces signaux et/ou principes forts sont inscrits dans des droits.


[1] Si l’on s’intéresse à l’EAC.

[2] Si l’on contribue à l’opérer et la développer.

FICHE 2SECONDE REVUE : CONTEXTES CULTURELS ET 
PRINCIPES CARDINAUX D’UNE EAC « MODERNE
 »

Nous sommes attachés à cette expression d’éducation artistique et culturelle « moderne ». Nous envisageons de la sorte de caractériser en quoi des paradigmes de l’EAC, comme ceux des enseignements artistiques, sont des conceptions actualisées de l’éducation de la sensibilité.

Précisément, cette idée d’une « éducabilité » de la personne sensible à la sensibilité est, notamment dans l’histoire de l’École, une idée « moderne », démocratique, pédagogiquement stimulante. Elle est essentielle.

FICHE 3TROISIÈME REVUE : UNE EAC SOUS LE PRISME D’UN « PARCOURS »

En 2013, la loi de programmation et de refondation de l’École de la République institue trois parcours éducatifs : Éducation Artistique et Culturelle, Avenir et Santé. Dans les suites de l’attentat et des crimes perpétrés contre les membres de la réduction du magazine Charlie Hebdo, il était créé un quatrième parcours : Citoyen. 

À ce jour, aucun de ces parcours éducatifs n’a été abrogé. Ils demeurent des dispositions structurantes pour l’EAC aux échelons territoriaux. Ils font l’objet d’instances de pilotage dans les académies où ils disposent de référents et/ou conseillers techniques auprès des recteurs. En outre, ils sont une opportunité d’action éducative interdegrés.

FICHE 4QUATRIÈME REVUE : PRINCIPALES SCANSIONS « HISTORIQUES » DE TROIS CENTRATIONS DE LA NOTION D’EAC

Agir en EAC, ce peut être « faire » une action de manière plus ou moins experte, informée, outillée. Ce qui n’est pas indiffèrent à la qualité comme à la pérennité de ce qui est ainsi « fait ». Mais, si cette politique repose en grande partie sur l’adhésion – elle est fondamentalement agrégative –, et si l’agir intuitif peut y trouver sa place, la professionnalisation des acteurs et la contextualisation de la démarche sont des enjeux majeurs.

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L’auteur

Christian Vieaux est un expert institutionnel en enseignements et éducation artistiques. Il vit et travaille en France.